22/04/2021 12h03 — courriel à Olivier
J’ai écouté la conférence de Xavier sur Dostoïevski. Sur les 1h30, j’ai compris 5 minutes où était décrit ce que j’appelle le dominant, pilier de notre décivilisation de domination.
J’ai vu dans cette incompréhension presque totale, la bonne occasion de comprendre où ça coinçait entre la religion et moi. J’ai donc payé les 2-3 € du lien (l’assistante a refusé que je paie ma place 14 €, alors que ça vaut plus qu’un film au ciné, mais elle a eu le dernier mot).
J’ai réécouté la conférence et j’ai commencé mes commentaires avant la fin. Puis relu tout, une fois, en ajoutant d’autres commentaires. On est vraiment sur 2 plaques différentes.
Donc, je me proposais d’envoyer tout ça à Xavier pour avis /discussions s’il le souhaite. Pour faire avancer le schmilblick. Mais si je l’embête, il dit non.
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22/04/2021 13h02 — réponse d’Olivier
Quant à la conférence de Xavier, vois tes pensées avec lui.
ps : même moi qui te connait depuis longtemps, je ne comprends pas tout dans ta pensée. Mais « l’autre » est aussi un être humain, avec sa pensée, ses origines et son devenir.
Quant à moi, je suis profondément croyant, de religion catholique par tradition familiale, je ne suis ni féministe, ni constructif, ni LGBTXYZ, ni islamophobe, ni islamo-gauchiste… ni pour ou contre les moulins à vent et surtout d’avoir frôlé la mort, m’a rendu serein et modeste sur mes limites humaines.
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24/04/2021 15h22 — courriel à Olivier
Je suis d’accord avec toi : « Mais « l’autre » est aussi un être humain, avec sa pensée, ses origines et son devenir. »
Je distingue cependant ceux qui se veulent volontairement inhumain pour s’imposer aux 8 milliards d’humains. Vu les dégâts depuis quelques milliers d’années, il est temps de laisser les 8 milliards d’humains exprimer enfin leur humanité, esclaves aujourd’hui de l’inhumanité. Albert Jacquard (1925-2013) avait exactement le même point de vue.
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24/04/2021 17h30 — réponse d’Olivier
Je connaissais Jacquart comme machine à tricoter. Et je n’ai pas tout compris sur le 8 milliards d’êtres humains. Peut-être fais tu allusion aux conséquences catastrophique du libéralisme, de la mondialisation, de la normalisation des comportements et de la généralisation des produits de consommation mondialisés.
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24/04/2021 21h13 — courriel à Olivier
Albert Jacquard est un scientifique, devenu aussi philosophe, peut-être tout simplement parce qu’il était humain, et engagé dans le Droit au logement par exemple.
Pas que le libéralisme qui ne date que de la révolution industrielle me semble-t-il. Avec Albert Jacquard, on remonte au début du néolithique (agriculture, ville, pouvoir), pour notre décivilisation de domination. Ce n’est pas une civilisation puisqu’elle fait l’inverse : son but est de casser les humains en les considérant comme inférieurs et en les montant les uns contre les autres (diviser pour régner). D’où hiérarchies un peu partout, élection comme choix d’un dominant qui fait ce qu’il veut… En gros certains ont dit « donnez-moi le pouvoir, je m’occupe de tout, notamment de vous défendre ». Sauf que le plus à craindre ce ne sont pas « les autres », mais ceux-là qui disent nous protéger, qui se prennent pour Robinson Crusoé = seul leur Moi-moi-moi sur une île déserte, la terre. Et tous les autres (il y en a 8 milliards sur terre) sont leurs esclaves (de production /de consommation /de soumision).
Tu vas peut-être me dire que c’est encore moins clair.
Que ça ne t’empêche pas de dormir. Bonne nuit
25/04/2021
Olivier m’a ressorti un article critique sur Albert Jacquard.
Il en sort :
. la sélection du même par le même
. la compétence
Qu’il demande aux autres ce qu’ils en pensent.
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25/04/2021 9h47 — réponse d’Olivier
Jean, voilà ce que j’ai trouvé sur ton copain Jacquard
Albert Jacquard estimait que l’esprit de compétition devait être éradiqué de l’enseignement. Je pense tout le contraire.
Un billet d’opinion de Corentin de Salle :
« Albert Jacquard estimait que l’esprit de compétition devait être éradiqué de l’enseignement car, d’une part, il monte les gens les uns contre les autres et, d’autre part, il les uniformise et les normalise (alors que notre société a justement besoin de gens « hors normes »). Je pense tout le contraire : l’esprit de compétition – qui n’existe plus réellement dans notre enseignement – pousse les gens à donner le meilleur d’eux mêmes et à se singulariser. Les Grecs de l’Antiquité cultivaient dès le plus jeune âge cet esprit de compétition. Ce n’est pas un hasard si ce peuple a inventé la science, la philosophie, la démocratie et les Jeux Olympiques. La concurrence est la traduction de cette idée dans le domaine économique. Elle force constamment à tenir compte des besoins spécifiques, à s’adapter, à innover et à inventer des choses inédites.
Cela dit, il ne faut pas confondre – ainsi que le faisait Jacquard – compétition et sélection. La sélection n’a en soi rien de critiquable (dans un monde d’abondance de produits, d’informations, etc. nous sommes contraints de sélectionner en permanence) sauf si elle repose sur la notion – antilibérale par excellence – de quota. Certains systèmes éducatifs (surtout en France) sont basés sur les quotas et je trouve cela arbitraire, injuste et stupide. Arbitraire parce que décider que seulement les « x » premières personnes recevront un diplôme ne repose sur rien d’objectif. Pourquoi le nombre x et pas le nombre y ou z ? Injuste parce qu’un diplôme est l’attestation qu’une personne a acquis telle ou telle connaissance et/ou maîtrise telle ou telle compétence et non pas qu’elle a mieux acquise celle-ci ou maîtrise mieux celle-là que les autres personnes d’un groupe déterminé. Personnellement, je n’aurais aucun problème à diplômer 100 % de mes étudiants de mon auditoire si chacun prouvait qu’il a acquis les connaissances et compétences requises. Stupide parce que ces quotas reposent sur des certitudes bureaucratiques estimant qu’on a besoin autant de diplômés de ceci ou de cela dans la société. D’une part, il est impossible pour une administration de quantifier ces besoins. Seul le marché peut le faire et cela fluctue constamment. D’autre part, rien ne dit que la personne va travailler dans le pays en question. Trop de médecins dans un pays x ? Il en manque plein dans les pays a, b, c, d, e, etc.
Plus le nombre de diplômés est grand, plus augmente le capital humain qui pourra accroître la prospérité de la société. Dire qu’il y a trop de diplômés dans une société n’a aucun sens. Le marché du travail, ce n’est pas un nombre x de places préexistantes et immuables. Les emplois, cela se crée. Il y a autant d’emplois possibles que de besoins. Or, il n’y a pas de limites à nos besoins. »
— Lire aussi : Sacré Albert Jacquard ! Bon vent.
« Albert Jacquard est mort mercredi 11 septembre à l’âge de 87 ans. Le philosophe Corentin de Salle nous raconte sa rencontre avec le célèbre généticien.
Par Corentin de Salle
Dans quasiment tous les domaines, Albert Jacquard défendait des idées à 180° des miennes. Je garde néanmoins un bon souvenir de lui.
C’était il y a sept ans, le 20 mars 2006, une organisation étudiante avait organisé une confrontation entre lui et moi devant une salle comble à Louvain-la-Neuve. C’était déjà une preuve de grande simplicité et de modestie de la part de ce professeur de Sorbonne d’accepter de débattre avec quelqu’un qui n’avait pas le centième de sa notoriété.
Nous avons dîné ensemble avant la conférence. Il m’a dit qu’il avait été très ami avec l’économiste libéral et Prix Nobel Maurice Allais et m’a posé de nombreuses questions sur l’école libérale à laquelle je me rattachais. Durant le débat, là où il disait noir, je disais blanc et vice-versa mais dans une ambiance conviviale et sans jamais une once de mépris ou d’agacement dans ses propos.
À la fin des deux heures d’exposé et de questions-réponses, un gang d’altermondialistes agités a grimpé sur le podium et m’a entarté avec de la crème chantilly. J’ai adopté une attitude inverse à celle de BHL et j’ai pris la chose avec humour, leur reprochant de s’être trompé d’un jour avec la date de mon anniversaire, etc. La salle était scandalisée car elle avait apparemment apprécié la rencontre.
Albert Jacquard, qui n’avait été jusque-là que douceur et bonhomie, est entré subitement dans une rage folle. Rouge de colère, indigné au-delà de toute mesure, il s’est dressé sur le podium, le poing en l’air et a vitupéré contre les auteurs de l’attentat pâtissier, lesquels avaient fui piteusement devant le murmure réprobateur de la salle. Jacquard a alors dit une chose que je n’aurais jamais imaginé entendre de sa bouche : « Je manifeste ma totale solidarité avec Corentin de Salle. »
Sacré Albert ! Bon vent. »
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22h05
Le normal blanc… n’a pas un vécu mais un savoir, une compétence de savoir.
Les terroristes ont aussi un savoir tuer ceux qui ne sont pas dans leurs rangs.
Les néolibéraux ont des compétences pour faire tourner la machine économique inégalitaire où c’est la machine qui compte, pas les gens, l’argent qui compte, pas le travail.
Que les classes supérieures « oublient » les autres, c’est leur origine /leur héritage : l’inhumanité et domination.
Ils sont « supérieurs », en haut de l’échelle sociale parce que ce sont de bons petits soldats /robots qui ont été éduqués et ont cru ce que les dominants /les inhumains /leurs parents leur ont enseigné.
Et l’éducation dans tous les domaines est marquée au fer rouge de l’inhumanité. Il ne faut pas l’oublier.
Sinon, on se retrouve en désaccord avec certains principes essentiels pour tout être humain : l’égalité, la justice juste, la relation, l’interactivité, la bienveillance, l’humanité.
Être CONTRE les autres n’est pas humain. C’est inhumain.
Car l’humain est conçu, élevé, aimé pour « aimons-nous les uns les autres ».
Pas pour se battre CONTRE les autres.
– Mais « aimons-nous les uns les autres » c’est le programme des filles, pas des garçons ! Et « que le meilleur gagne ! » est le programme des garçons.
Les filles sont plus relationnelles et les garçons sont plus sérieux ! C’est équilibré au final.
– Non, « aimons-nous les uns les autres » est le programme des humains
et « que le meilleur gagne ! » est le programme des inhumains.
Et les inhumains tuent l’humain.
L’inhumain est le pire des crimes CONTRE l’humanité.
Preuve que ce n’est pas équilibré ?
On est sur terre 8 milliards d’humains-esclaves de quelques inhumains depuis quelques milliers d’années. Où est l’équilibre ?
Il y en a 8 milliards qui triment pour gagner une vie d’esclave /de misère et qui trinquent parce que quelques-uns s’amusent à les emmerder /leur nuire /les user /les suicider /les burn-outer (burn-out ne veut pas dire bronzage en août) /les exterminer par de « bonnes guerres » auxquels ils ne participent que pour bouger des pions, comme dans les entreprise, les États, les religions, les familles…
Des guerres, il y en a à tous les niveaux, de la violence à sa conjointe, aux enfants, aux salariés, aux pécheurs, aussi citoyens, aux femmes, à ceux qui n’ont pas les moyens, à ceux qu’on fouette comme esclave /bons aryens /paresseux /lavette /serpe hier…
Où est l’équilibre ?
(22h32)
lu 26/04/2021 10h33
L’inhumain n’est-il pas de ne pas demander aux autres ce qu’ils pensent ? Ce que je leur fais subir ?
Exemple la hiérarchie.
Car l’inhumain ne fait confiance qu’à lui-même et « oublie » les autres qui ne sont pas fiables. L’étape d’après, c’est de les empêcher de « me nuire » quand je suis inhumain donc les éliminer.
Il n’y a que Moi-moi-moi qui soit fiable /humain, qui ait la vérité, qui sait, qui ait raison.
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16h16 (date de mort de Shakespeare) — courriel à Olivier
Merci de m’avoir donné des raisons supplémentaires d’apprécier l’humanité d’Albert Jacquard. Mes sœurs, notamment Françoise m’ont appelé Albert à l’adolescence à cause d’un cousin Albert, bonhomme.
– « l’esprit de compétition /l’esprit de compétition dans l’enseignement, monte les gens les uns contre les autres » (totalement d’accord) « et, d’autre part, il les uniformise et les normalise » (totalement d’accord. Je me suis fait recaler à Jouy-en-Josas, surtout parce que j’étais hors normes, ou un nul ou un génie, parce qu’ils recherchaient des « moyens qui rentrent dans le même moule et qui ne posent pas de problème).
– « esprit de compétition /esprit de compétition dans l’enseignement », je suis plutôt pour favoriser l’esprit d’humanité.
Car la compétition se fait CONTRE soi /CONTRE les autres et qu’elle ne fait qu’1 gagnant, toujours le même, et que TOUS les autres perdent TOUT, tout le temps.
– « sélection », c’est la même chose. C’est tout aussi criticable. Car c’est faux de dire « dans un monde d’abondance de produits, d’informations, etc. nous sommes contraints de sélectionner en permanence ». Ce n’est vrai que pour quelques-uns. Et malheureusement on sélectionne les gens et les pas retenus sont évincés et foutus. C’est totalement faux pour TOUS (les 8 milliards). Et ne s’agit pas de sélection de choses, mais de sélection d’humains, comme sur le marché d’esclaves. On est encore au stade « élevé » de civilisation des Grecs et des Romains où les hommes, non-étranger, ont droit de vie et de mort sur femme /enfants /esclaves. Napoléon était aussi évolué à remettre l’esclavage entre 1802 ou 1804 (à vérifier) et 1848 où on a arrêté l’esclavage parce que ce n’était plus rentable et on a soigneusement indemnisé les esclavagistes pour leur manque à gagner. Comme veulent le faire les grands traités commerciaux actuels si les États ne permettent pas le bénéfice escompté. On n’est pas sorti de l’eau-berge (d’où la grève).
Quelques détails qui faussent le jugement et surtout le sujet important :
. « quota arbitraire, injuste et stupide ». Si c’est pour corriger un biais mortifère, c’est bien.
. Ce qui est objectif c’est que 8 milliards d’humains sont esclaves de l’économie inégalitaire qui ne satisfait même pas ceux par et pour qui elle est censée être faite, même s’ils sont financièrement privilégiés exclusifs.
. « Notre société a justement besoin de gens « hors normes » » : – Faux. Notre décivilisation de domination a besoin d’inhumains qui sont CONTRE les autres, autres considérés comme nuls ou sous-humains. Notre décivilisation de domination a besoin d’inhumains qui se veulent supérieurs et inflexibles quand ils sont en dessous de tout puisqu’ils sont inhumains, donc sous-humains. Mais comme tu le sais bien « qui veut tuer son chien l’accuse de la rage ».
. Si « hors normes » veut dire, pour Corentin de Salle, inhumain, je suis totalement d’accord avec lui.
. « Pousse les gens à donner le meilleur d’eux mêmes et à se singulariser ». Je dirais plutôt les inhumains « poussent les gens » (les 8 milliards) « à donner le meilleur d’eux mêmes » et « poussent les inhumains à se singulariser » en étant encore plus inhumain. Ce qui n’est pas rose pour les 8 milliards d’humains qui en subissent le joug.
. « La concurrence force constamment à tenir compte des besoins spécifiques, à s’adapter, à innover et à inventer des choses inédites ». C’est vrai, mais ce serait nettement mieux si on appliquait ça à l’essentiel, l’humain /les 8 milliards et non à jouer à la marchande et à jouer de la vie de 8 milliards de gens avec l’économie inégalitaire. On a juste oublié l’ESSENTIEL, l’HUMAIN. Ça fragilise le raisonnement qui ressemble à du barattage d’eau. Tout ça pour RIEN. Mais avec tellement de désastre humain. Et les catastrophes climatiques en cadeau Bonus /Bonux (vieille pub de lessive qui offrait un « cadeau plastique » sans intérêt comme les Kinder).
. « un diplôme est l’attestation qu’une personne a acquis telle ou telle connaissance et /ou maîtrise telle ou telle compétence ». Il n’a pas de diplôme ? Il fantasme ? Qu’est-ce qu’on connaît en sortant de l’école, surtout supérieure ? Rien d’humain, donc rien. Que de la poudre aux yeux.
. « prouvait qu’il a acquis les connaissances et compétences requises ». On sait bien que ce n’est pas l’acquis mais la bonne note aux copies des examens qui donne le diplôme. Sinon pourquoi le bachotage ? Ceux-là sont pragmatiques.
. « Seul le marché peut le faire » = la main du Dieu des affaires, dont les pères de l’économie ont fixé des limites drastiques et que les néolibéraux ont mis à la poubelle.
. « le capital humain qui pourra accroître la prospérité de la société ». « Le capital humain » est un élément de langage pour « les esclaves ». C’est comme « Direction des Ressources Humaines », « Variable d’ajustement ». Où est l’humain ? Inexistant, soyons sérieux, on n’est pas des femmelettes, on est des hommes, des vrais. – Que nenni ! mon brave, tout ça ce sont des inhumanités. Et il n’y a plus que quelques humains sur terre, tous les autres sont des sous-humains. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. Ne parlons pas de paresse /bassesse, parlons prestige /transcendance /dépassement de soi /dépassement des autres surtout. Dommage, ça fout TOUT en l’air, ou plutôt par terre.
. « Il y a autant d’emplois possibles que de besoins. Or, il n’y a pas de limites à nos besoins ». Le premier et le seul besoin de chacun des 8 milliards d’humains est de pouvoir être humain en interaction positive et bienveillante avec les 8 milliards d’humains. Car le bonheur de chacun n’est possible que si TOUS les autres nagent dans le bonheur humain bienveillant. Sinon, c’est pipi d’chat : nous sommes ici. Les besoins en pacotille et verroterie sont inexistants.
. « preuve de grande simplicité et de modestie de la part de ce professeur de Sorbonne », « quelqu’un qui n’avait pas le centième de sa notoriété » : Albert se fiche apparemment des titres ronflants, c’est un humain.
. « dans une ambiance conviviale et sans jamais une once de mépris ou d’agacement dans ses propos », normal, c’est un humain.
. « Je manifeste ma totale solidarité avec Corentin de Salle. ». Normal, c’est un humain, donc contre l’inhumanité de la violence.
Ce qui est humain chez Corentin de Salle, c’est d’avoir relaté cette expérience dans « Sacré Albert Jacquard ! Bon vent » quand Albert Jacquard est mort.
Ce qui est dommage, c’est qu’il gâche son humanité à prôner l’économie inégalitaire qui veut la mort des 8 milliards d’humains dans les pires souffrances, par sadisme. Il vaut mieux que ça. C’est pas parce que la secte des néolibéraux l’a adoubé qu’il doit se laisser détourner de son humanité par les pires inhumains.
Corentin de Salle vaut mieux que ça. Qu’il réfléchisse à l’humain /aux 8 milliards d’humains, à leur sort dans ce monde économique inégalitaire briseur d’humanité. L’économie inégalitaire n’a pas besoin de lui, elle tourne toute seule CONTRE tous les humains, les inhumains comme les humains. Quand une machine devient folle, il faut appuyer sur OFF. Pour qu’enfin l’humain existe. Et là on sera enfin sur une folie raisonnable parce qu’humaine.
(envoyé le 26 avr. 2021 22:03).