fin nuit —
Hier soir lu dans Philocomix, Montaigne. Sage. Sait s’exprimer. Sait relativiser. Sait décortiquer en temps réel. Sait parler. Sait concrétiser tout de suite. Est humain.
Ado, je n’ai rien lu, sauf « la guerre et la paix » 2 tomes triples en poche.
Dans le « Seigneur des anneaux » de Tolkien, j’ai été ébloui par le monde créé par l’écriture dans ses moindres aspects sur tout.
Montaigne a fait de même d’après Philocomix.
Les séries, ça marche fort.
C’est de la vie de tous les jours.
Mon blog c’est pareil.
Dans des émissions, des gens se plaignent que « les jeunes » ne lisent plus. Je l’ai toujours entendu dire, même ado.
« Les jeunes » liraient si ce qu’on leur donnait à lire était intéressant.
La littérature (je dis ça car ce sont les grands littéraires qui s’en plaignent le plus), c’est plus de la forme que du fond, comme Marie-Chantal. Sans intérêt donc, pour moi. La forme cache le fond donc le saborde. C’est pourquoi je n’aime pas la poésie. Les choses doivent être dites, surtout l’inhumanité. La forme des éléments de langage est là pour cacher le fond humain inexistant en s’appuyant sur mon fond pour mieux me maîtriser /confiner /détruire. La forme sans fond est une inhumanité criminelle. Comme le sexe sans amour.
Montaigne : rencontrer les autres. Interagir. Pour le bien de tous, qui est dans le commun et non dans le Moi-moi-moi comme le braille décivilisation de domination.
L’intérêt de l’existence est d’être en couple, à marcher /à vivre ensemble en se tenant la main. Car on est différent. Et plus on vit ensemble, plus on voit les différences. Ce qui permet de relativiser l’accessoire /le secondaire et de renforcer l’essentiel /le commun /l’humain. En prenant du recul ou de la hauteur comme disent les dominants. Sauf qu’eux ne veulent pas de l’autre. Ils préfèrent le secondaire /la forme et éliminent l’essentiel /le fond /l’humain /le subjectif. Comme les médicamenteux au nom du raisonnement-baratin baratteur d’eau.
Décivilisation de domination oublie l’essentiel, l’humain. Et le tue pour faire propre (comme Marine Le Pen avec les humains étrangers).
Tellement décivilisation de domination veut être sérieux /raisonneur /scientifique /inhumain pour se concentrer sur l’économie inégalitaire, son « homme augmenté » idéal, celui qui est augmenté en inhumanité et appauvri en humanité. Tant qu’à faire propre, autant ne garder que l’utile, le robot et appelons-le « l’augmenté ». « L’homme augmenté » est un nom imparfait, parce qu’il y a humain dedans. Ou « l’inhumain augmenté », ça, ce serait plus juste. Tiens on pourrait l’appeler « Juste », comme dans « le diner de cons ».
Az « Tout a une fin, c’est ça le problème ».
Sûr, décivilisation de domination dit de l’humain /des 8 milliards d’humains : « Tout a une fin ».
C’est pourquoi décivilisation de domination s’empresse de faire le ménage des humains et s’applique à leur nuire /à les éliminer /à les exterminer / à en faire le deuil pour enfin se retrouver TOUT SEUL sur une terre déserte, à faire ce qu’IL VEUT. IL, le maître du monde d’1 seul inhumain, lui-même. (IL oublie que pris dans son élan meurtrier de quelques milliers d’années, IL va se tuer lui-même, si les catastrophes climatiques ne l’ont pas éliminé avant. Qué con !)
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Tant qu’on n’a pas de réponse ou une réponse insatisfaisante à une question, garder la question.
Et si le fort son des vagues était multiplié à l’arrière et au pied de la dune à cause du vent comme dit Az. On a un vent froid de Nord-Est aujourd’hui.
12h07 —
Respecter des convenances de décivilisation de domination qui ne conviennent pas, c’est sûr, ça met en porte-à-faux.
Mais le pire, pour 8 milliards d’humains, ce serait de rester fidèle à décivilisation de domination. Au lieu d’être humain. Ce serait perdre son humanité un peu plus. Et pour les 8 milliards, 8 milliards de fois plus.
vers 20h30 —
L’heure bleue
Merci de faire suivre à Peter Brook
« L’important : ce qui touche l’humain, la rencontre, c’est autre que l’ego, l’ouverture, inspiré, vivant, pas répéter mais inventer du nouveau /redécouvrir /vécu comme si c’était la première fois, lien humain au-delà de l’inhumain, il y a ce qui touche et ce qui encombre (dans la religion par exemple), improviser, incréer, essayer sans culpabilité, ce n’est pas la forme qui compte, tout est dans la vibration, c’est vivant. »
L’important, la seule chose qui intéresse les 8 milliards d’humains, c’est l’humain. L’humain est fait pour vivre en civilisation de relation humaine interactive bienveillante. Il n’y a que ça qui nous touche.
Stop avant qu’il ne soit trop tard, de « notre » décivilisation de domination qui esclavagise 8 milliards d’humains depuis quelques milliers d’années. Il n’y a que ça qui nous empêche d’être humain et humain avec les autres /nous frappe /nous monte les uns CONTRE les autres /nous tue /veut exterminer l’espèce humaine à moyen terme (quelques générations).
Je suis d’accord avec Albert Jacquard (1925-2013) sur ces 2 points.
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Bien humainement,
Jean
Votre message a bien été envoyé, mardi 27/04/2021 à 11h08
[il y a une question que je lui poserai bien mais je ne lui poserai que s’il se manifeste. Je ne vais pas l’emmerder /le faire souffrir avec ça :comment on s’en sort de perdre son épouse ?
Pour maman, comme on a des points communs, je prends le relai (sans « s » volontaire). C’est comme ça que l’humain est immortel.
Mais pour son épouse (tout au début elle m’a demandé de mourir après elle, pour ne pas la laisser toute seule), on a bien des points communs mais c’est pas ça le plus important, même ça ne pourrait pas se faire sans des foules de points communs. C’est pas commun en même temps. C’est opposé si on a le nez sur un détail /différent si on prend du recul /2 aspects d’une même réalité si on est simplement humain accepté réciproquement. C’est vivant, quoi.
C’est comme le joueur d’échecs de Stefan Zweig, il joue (en prison, pour ne pas devenir fou) contre lui-même sans que « l’un » soit au courant de ce que mijote « l’autre ». Comment c’est possible en dehors d’un roman ?]