8h36 —
Hier début d’après-midi, au moment d’aller voir Kaamelott, Az ne retrouve plus son porte-monnaie. 2 fois elle appelle le magasin où elle est allée en dernier, rien.
Hier 19h20 Kaamelott. Bof. Az, comme d’hab’ trouve la forme bien, les costumes, la mise en scène, le boulot, le nombre d’intervenants… mais elle ne veut pas voir le suivant. Moi non plus, sûrement. Je ne vais pas y aller tout seul.
Au coucher, Az me demande avec insistance de lui dire « c’est pas grave ! » pour le porte-monnaie. Il n’y avait que 10 €, une carte bleue, on a mis opposition alors que rien tiré dessus et une carte de métro. Pourquoi je ne dis rien ?
Je ne peux pas le dire.
La nuit est bonne et se termine par un rêve-histoire inspiré de Kaamelott. Levé seulement une fois (rarissime).
Je repense à son injonction indicible de lui dire « c’est pas grave ! » et ça cogite.
Pour moi lui dire serait l’abandonner et non la solidarité qu’elle réclame et attend. Je suis avec elle, je lui ai posé des questions utiles (elle est allée dans un autre magasin après), on a fait toutes les démarches ensemble, finalement on est allé dans la boutique d’après, on y va (boutique sans téléphone), non. C’est pas pour lui dire « c’est RIEN », « on a perdu du temps pour RIEN », « tu nous casses les pieds »…
Elle attend un soutien, un accord, de « dire comme elle », « pour une fois »…
Je ne peux pas dire COMME elle car c’est dire CONTRE elle, c’est se foutre de ce qu’elle dit, c’est se foutre d’elle.
Je suis AVEC elle, je veux ce qu’elle veut. Mais justement pour cette raison, je ne peux pas dire « c’est pas grave ! ». Il n’y a qu’elle qui peut le dire. Pas moi.
Si c’est moi qui dit « c’est pas grave ! », ça veut dire « chacun sa merde », « démerde-toi toute seule », « je ne suis pas avec toi à résoudre, réparer, absorber le traumatisme, à te soutenir ». Donc, je ne peux pas le dire.
L’inhumain, « c’est très très très grave ».
L’humain, c’est très satisfaisant pour TOUS et c’est la seule voie d’avenir possible et durable.
J’irai voir les suivants de Kaamelott. Car si hier j’étais resté sur ma faim, 2 choses insignifiantes hier prennent TOUTE l’importance du film aujourd’hui et pour longtemps je pense :
la relation Guenièvre /Arthur et réciproquement. On voit, donc on croit qu’ils ne s’occupent pas l’un de l’autre, qu’ils n’ont pas besoin l’un de l’autre. Mais quand ils sont en présence l’un de l’autre, tout ça vole en éclat. C’était de la forme et non du fond. Voilà pourquoi je me fous de la forme et qu’il n’y a que le fond qui m’intéresse. Là, c’est la relation humaine. C’est ça la vie de couple ensemble (même si ça ne semble pas être « ensemble » au vu des autres, qui n’y comprennent rien).
le basculement d’Arthur qui ne veut pas redevenir un rôle /un personnage /un roi mythique /un guerrier /un homme de « pouvoir être con »… et TOUTES ces conneries inhumaines. Le basculement se fait quand il voit la table ronde dans la forêt avec des gamins, leur frère, leurs voisins. Là il voit l’humain car il n’y a QUE l’humain. Et là, il change… définitivement. Pour l’inhumain, c’est niet! Pour l’humain, c’est Oui /Yes (comment on disait en celte de chez eux à l’époque ?).
Le film sans intérêt devient un hymne au passage de « décivilisation de domination » à la « civilisation de relation humaine interactive bienveillante ». Comme « Adieu les cons ! », il y a autant de merveilleux de la relation humaine, sur terre. C’est ça le paradis terrestre. Alors, en 2022 ?
Il nous faut comprendre /sentir qu’on dit l’opposé de ce qu’on veut.
Pour moi, ça me semble correct, une évidence.
Mais pour l’autre, dans son langage, je dis l’inverse de ce que je pense.
Le langage est différent selon la vie que l’on a vécue, que l’on vit dans des milieux différents, d’autant plus qu’on veut /prône un langage pour se distinguer /se comparer /avoir raison sur l’autre /s’opposer à l’autre pour se distinguer…(ça boucle).
On dit l’inverse, alors qu’on veut LA MÊME chose.
Je suis sûr que TOUT le monde veut l’humain (le résultat aux élections nous le dira).
C’est la conclusion de ma conversation avec Gilles au mariage de Pauline et Olivier : l’humain, il l’appelle Droite, l’humain je l’appelle Gauche. Il est horrifié par un détail, comme moi par l’économie inégalitaire qui fait 8 milliards d’esclaves. On est TOUS d’accord.
Il ne croit pas que les gens voteront humain. Je suis sûr que si.
On veut que l’autre soit d’accord sur mes mots, ma manière de les dire, AVANT d’aller plus loin. Je veux avoir raison sur TOUT.
Mais ces mots, on s’en fout. Mais ces détails, on s’en fout.
Le seul important, c’est qu’on soit d’accord sur l’humain et pas l’inhumain. Peu importe la formulation, SURTOUT si elle laisse supposer que les dires sont opposés. Ils sont différents, voilà tout. Et les différences de chacun font la richesse de la diversité /de l’altérité. Comment prône-t-on l’individualité et la haine des autres ? Faut être logique. Si on veut être TOUS différents mais pareils (« je ne veux voir qu’une seule tête »), TOUS rassemblés et unis CONTRE les 8 milliards d’autres (on a rassemblé qui ? Combien de personnes ? Mes clones ? J’en ai combien ?).
Peu importe qu’on ne prenne pas les mêmes mots, qu’on dise des mots opposés si on comprend TOUS la même chose, l’humain. On est d’accord sur TOUT.
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On ne résout aucun problème inhumain. L’inhumain est interdit car il tue l’humain.
On résout seulement les problèmes humains de TOUT le monde. Pas seulement les problèmes humains de quelques-uns.
Si UNE personne sur 8 milliards trouve que c’est inhumain, on change TOUT si besoin, pour éliminer l’inhumain.
Qu’est-ce que l’humain ?
Les nombreuses inhumanités actuelles sont supprimées puisque nuisibles /nocives /létales à l’humain. Notamment tout ce qui favorise les catastrophes climatiques, sinon, les humains n’existent plus d’ici peu (quelques générations).
On ne vit plus sur des Droits /des obligations, avec des Droits sur les autres, on ne représente plus les autres, on n’a aucun Ordre à donner aux autres.
On ne se tape plus sur la gueule, on ne se fait plus la guerre, TOUT pouvoir (de moi, des autres) sur les autres n’existe plus.
On vit SEULEMENT en relation humaine interactive bienveillante. Car sinon, l’humain disparaît. C’est une question de vie ou de mort (de l’humanité).
Abonder dans le sens de l’autre.
Priorité à l’autre.
Être du point de vie de l’autre.
Voir /comprendre /sentir si ce que dit l’autre est logique, cohérent en soi et avec ma vision des choses. Est-ce que nous nous accordons sur l’essentiel, l’humain, dans les dires, les faits, les actes.
On ne trouve que si on cherche. Même si c’est pas ce qu’on cherche. C’est bon en interaction.
On ne trouve que si on cherche. En recherche scientifique comme en relation humaine. Et c’est quand on rencontre quelqu’un sur la même longueur d’onde, en phase, quelqu’un d’aussi exigeant en humanité avec lui-même et pour l’autre, qui ne triche pas /prend pas pour obtenir, quelqu’un qui nous a fait une place. Si on trouve la place réservée confortable, ça déménage et on vit ensemble en interaction (pas évident en décivilisation de domination qui ne connaît pas cette notion, pas plus que celles de relation humaine (seul l’inhumain fait SA Loi, MON pouvoir SON obéissance SA soumission = conneries = inhumanité assurée = sympa pour l’autre ! Mieux aurait valu pour elle que je ne l’aie jamais rencontrée), bienveillance…
Si on se pose là, si l’on s’impose, on est inhumain.
Aux humains qui veulent aimer leur conjoint, changeons de civilisation de moins que rien à plus que TOUT. C’est une occasion unique.
On n’est humain que si l’autre est OK (pas « consentant » qui est un crime CONTRE l’humanité puisqu’on l’a forcé, menacé, intimidé, importuné, pressé…).
Citron pressé = si con pressé
C’est en sentant que l’on ressent.
C’est en forgeant que l’on devient forgeron.
C’est en dessinant que l’on apprend à dessiner (Léon).
C’est en étant humain que l’on devient humain.
C’est en faisant de l’espagnol qu’on apprend l’espagnol.
C’est en parlant que l’on apprend à parler (donc, école, arrête de mettre zéro si la phrase n’est pas parfaite : impossible d’apprendre une langue dans ces conditions).
10h32 —
Les autres ont besoin qu’on les défendent de leur inhumain.
Les autres ont besoin qu’on les défendent de mon /leur inhumain.
J’ai besoin que les autres me /se défendent de mon et leur inhumain.
Défendons-nous les uns les autres de l’inhumain (le mien, le leur, le nôtre).
Soyons humains les uns avec les autres. Humanisons-nous les uns les autres. C’est en étant humain qu’on devient humain.
10h57 —
S’il y a UNE réticence, c’est que c’est pas humain.
Alors le consentement, qui comme son nom l’indique, force le consentement, c’est une des pires inhumanités. Comment pourrait-il en être autrement ?
Demander un Oui « chèque en blanc » à n’importe quoi c’est la définition d’une parfaite inhumanité.
Car celui qui veut le consentement d’agresser /de prédater ne sait pas jusqu’où il va aller / »négocier », et il ira d’autant plus loin et abandonnera /jettera d’autant plus facilement qu’il prend sans avoir à donner (= inhumanité meurtrière = la base de TOUT décivilisation de domination).
À l’inverse, la relation humaine interactive, bienveillante normale est, de manière réciproque, alternative, permanente, un
« refus d’agresser » de l’un / »refus d’agresser » de l’autre,
« refus de négocier » de l’un / »refus de négocier » de l’autre = c’est OK ou non. Et non, c’est NON,
« je ne tente pas » de l’un / »je ne tente pas » de l’autre,
« je ne pousse pas le bouchon » de l’un / »je ne pousse pas le bouchon » de l’autre,
don de l’un /don de l’autre,
liberté de l’autre /liberté de l’un. Je ne suis pas libre si l’autre ne me donne pas cette liberté. Il n’y a PAS de Droit à ma liberté a priori, c’est l’autre qui me le donne au compte-gouttes si l’autre VEUT me donner cette liberté. Pour que l’autre me donne une liberté, je ne l’importune pas, je ne l’emmerde pas, je ne lui fais pas de promesse qui n’engagent que l’autre qui y croit, c’est pure inhumanité. Sinon je n’ai AUCUNE liberté par rapport à l’autre, si ce n’est d’être humain (Article 1),
engagement de l’un /engagement de l’autre,
« engagement à vie » de l’un / »engagement à vie » de l’autre. Comme le dit le Renard du Petit Prince : on est responsable pour TOUJOURS de ceux que l’on a apprivoisé,
« c’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » de l’un / »c’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » de l’autre,
…
« Parole CONTRE parole » n’existe pas en civilisation de relation humaine interactive, bienveillante. Car c’est celle /celui qui n’accepte pas l’inhumanité (par définition interdite) qui est prioritaire et non l’agresseur, encouragé, promu, dominant, riche d’argent hiérarchique ou de violence… comme en décivilisation de domination.
Priorité totale à l’humain sur l’inhumain.
Priorité à la victime sur l’agresseur = « celui qui n’avoue RIEN », « celui qui n’a RIEN fait » = « prouve-le » = « je suis présumé innocent » = « j’ai ton consentement » (si la victime dit que non, c’est la parole de la victime qui est vérité. – Elle fait ça pour de l’argent ? Alors supprimons l’argent, ça évitera de noyer le poisson. Quel intérêt, si l’argent n’existe plus, de se dire traumatisé par l’autre ? (si vous avez une réponse /objection, on en reparle TOUS ensemble pour préciser les choses. C’est ça l’interaction).
Chacun peut intervenir, autant de fois que nécessaire, à tout moment, même plus tard, même beaucoup plus tard (aucune prescription : le but n’est pas de dire qu’il n’y a pas de problème, le but est de répondre à TOUS les problèmes des 8 milliards en permanence), pour dire qu’il y a quelque chose qui le gêne, on corrige. Éventuellement TOUT.
Si la totalité des 8 milliards pense que c’est inhumain, on le rajoute dans les inhumanités interdites.
Si la totalité des 8 milliards pense que c’est humain, on le rajoute dans les humanités.
14h23 —
On a toujours besoin d’un plus con que soi. Car il y aura au moins 1 jour dans sa vie où il sauvera le monde (la terre et les humains) du chaos, moi compris. Et là je pourrais le remercier éternellement d’exister et de m’avoir sauver la vie et celle des autres. Donc ça ne sera possible que si je n’ai pas bousillé cet autre, soi-disant con. Dans le diner de cons, le plus con n’est pas celui à qui on colle cette étiquette mais celui qui met l’étiquette mensongère.
On ne dit pas de sottise, sinon on va finir par les croire et/ou les autres aussi (comme les promesses électorales) et on va faire l’inverse de ce qu’il faut faire, vivre l’inverse de ce qu’il faut vivre et prendre pour humain ce qui est inhumain, c’est-à-dire sa négation. C’est ça décivilisation de domination, où seulement certains sont « exceptionnels », « prestigieux ». – Faux. Sur terre il y a 8 milliards d’humains exceptionnels /prestigieux. Vous n’en êtes pas convaincu ? Alors c’est que vous ne connaissez pas les humains, même pas UN humain ou UNE humaine. Rencontrez-les, rencontrez-en UN, vous vous ferez votre idée.
19h59 —
On ne se grandit pas en écrasant les autres et en montant dessus. On montre seulement qu’on est inhumain, donc nuisible aux humains. C’est interdit en civilisation de relation humaine interactive bienveillante.