Voici ma participation au Grand Débat Macron, le 14 mars 2019 = mes doléances

https://granddebat.fr/project/democratie-et-citoyennete-1/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions/proposals/dune-civilisation-de-domination-a-une-civilisation-de-relation

Je n’ai renseigné que la dernière question :

Y a-t-il d’autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

——————- Participation au grand débat – Cette réflexion est plus globale que les 4 questions prévues sur le site puisqu’elle aborde de sort de l’humain.

J’ai donc mis l’ensemble dans « Démocratie et citoyenneté » qui me semble le sujet le plus large. Bonne lecture.

——————- Doléances :

– CONNAÎTRE LES PROBLÈMES de ceux qui ont des problèmes, LES SOLUTIONS expérimentées, les freins à la mise en place de solutions :

. aujourd’hui, si des gens ont des difficulté à formuler/parler en public/écrire, enquêter sur place et recueillir l’expression, quitte à faire préciser/reformuler par des questions pour être sûr d’avoir bien compris

. demain, EN PERMANENCE, nécessité d’un ou plusieurs moyen (communauté nationale, site, adresse postale, nouveau ministère genre médiateur…) où les CITOYENS

. remontent les problèmes, sentent une mauvaise pente

. demandent conseil, assistance

. apportent des idées/solutions

. témoignent d’expériences positives, d’actions pour le bien commun, généralisables

. témoignent de freins administratifs ou autres dans la mise en place de solutions

. proposent / démarrent une action pour un mieux commun

. proposent leur aide / demandent de l’aide

. donnent leur avis sur les choix pris par l’État.

Annuellement, un organisme, genre Cour des Comptes, fait le point :

. problèmes remontés/étudiés ou non/solutionnés ou non

. initiatives favorisées, étendues

. …

– FAIRE SAVOIR/CONNAÎTRE ce qui est écrit au-dessus (ceux qui n’ont pas le problème ne sont pas au courant)

. chacun peut aller sur le site

. il y a là une mine de sujets d’études, d’émissions, d’investigations, de synthèses, de documentaires, de débats, de films… sur les problèmes comme sur les solutions (exemple film « Demain » = futur positif possible et durable).

Tout ce travail est créateur d’engagement, de participation, de citoyenneté et d’emploi.

——————- Vers une nouvelle vie en société :

La vie en société est basée sur des règles.

Actuellement, comme depuis le début du Néolithique, nous sommes dans une civilisation de domination : pouvoir ; hiérarchie ; chef ; dictature ; droit de traiter son peuple, ses citoyens, ses administrés, ses adeptes, ses fidèles, ses salariés, ses esclaves… comme bon lui semble, par tout hiérarchique, « supérieur », chef, organisation, communauté… ; sélection ; compétition ; compétence ; honneur ; loi du plus fort (même si la Bible a limité la revanche à « oeil pour oeil, dent pour dent », pas au-delà comme avant) ; misogynie ; xénophobie ; discrimination ; maltraitance ; pédophilie ; violence ; agression ; terrorisme ; rejet de l’autre, des autres, surtout des minoritaires et/ou des plus faibles (c’est + facile et il y a moins de risque de réaction) ; profit individuel au dépens des autres ; avoir + de biens, + de femmes, + de pouvoir ; être dominant avec l’illusion d’être moins dominé ; dominant parce que les autres le sont, la bonne excuse…

Tout humain a, comme les autres, l’apparence d’un humain. Cependant il me suffit de peu, d’une absence de vigilance dans mon comportement ou simplement de suivre sans regard critique le moule de la civilisation de domination… pour être dominant, agresseur, ignorant de soi comme de l’autre. Soutenu dans cette mauvaise pente par une foule, un groupe, une organisation, un parti, un État, une nation, un peuple, une religion, une entreprise, un Dieu…

Je montre alors que j’ai juste rien compris à l’humanité, au sens de mon existence, aux autres. Je rêve alors de grandeur en faisant l’autruche et en mordant la poussière à en défoncer le sol. Alors qu’il suffit de relever la tête pour voir et l’autre et soi, dans le regard des autres.

Dans la civilisation de domination, l’humanité perd son temps, perd des humains, perd la planète. Les dominants volent et tuent l’humanité.

L’humanité n’a pas vocation à servir de jouet / de souffre-douleur / d’esclave à quelques-uns.

L’atteinte physique/psychique, à la vie, à l’humain est un crime contre l’humanité.

L’économie qui domine le social qui domine l’humain est un crime contre l’humanité.

Arrêtons de faire chier le monde / les autres qui ne l’ont pas mérité.

Vouloir être le maître du monde est la plus grosse connerie imaginable.

Hitler, le terroriste, le tueur, le violeur, le harceleur, l’exploiteur, l’esclavagiste, le racketteur, l’agresseur, le violent, le voleur, le critiqueur… ne se rendent pas compte du mal, de l’horreur et des conséquences sur des vies brisées de ce qu’ils font ? C’est bien là leur problème. Mais ils n’ont pas le droit de le faire pour autant.

Ils ne sont pas finis, ne supportent pas les autres, pensent que les autres n’existent pas, n’ont pas appris à vivre en société. Il est temps qu’ils en prennent conscience et se prennent en main, se forment, se maîtrisent, se corrigent pour avoir un comportement un peu plus normal pour vivre en société, un comportement un peu plus humain.

Pourquoi supprimer le négatif, invivable, tuant, en le rendant illégal et prôner seulement le positif ?

Parce que sinon, le positif n’a pas le droit d’exister / n’a pas le droit et ne peut pas s’exprimer et l’humain ne peut pas vivre comme il en a le droit et le besoin : en humanité. D’autant que c’est le sens de la vie humaine. Évidence.

Il est temps de changer de civilisation. Pour passer de la civilisation de domination à la civilisation de relation. Comme le disait Albert Jacquard (1925-2013).

Les règles doivent permettre le BIEN COMMUN DES HUMAINS, DE CHACUN DES HUMAINS et pour cela créer/développer un environnement/une ambiance où l’on est bien ensemble et en relation. Exemple : le principe de précaution.

Certaines règles actuelles, profondes et très anciennes, vont à l’inverse : les supprimer pour les plus nocives (l’argent prime sur l’humain, loi du plus fort), les changer pour celles qui peuvent l’être.

C’est indispensable, au niveau mondial, pour lutter contre le réchauffement climatique.

Pourquoi une civilisation de relation ?

– parce qu’on a besoin de donner de soi, de se dépenser dans du positif pour soi et pour les autres.

– parce que chacun peut exprimer son potentiel, se développer, être heureux de vivre avec les autres, seulement dans un environnement favorable (alors que c’est impossible dans un environnement défavorable comme aujourd’hui).

– parce que l’humain est humain seulement dans la relation positive. Le couple en est la base. Chacun reconnaît l’autre. L’autre me révèle à moi-même.

– parce que notre moi est une synthèse évolutive, ajustable, harmonieuse de multiples moi / nous / autres. J’ai déjà des points communs avec mes deux parents (différents de ceux de mes frères et soeurs) et avec toutes les personnes qui m’ont marqué et me marquent connus, inconnus, ici, plus loin ou à l’autre bout du monde. Et parce que mes parents, comme toute rencontre positive, est aussi chacun une synthèse de multiples moi.

– parce que je n’existe pas sans l’autre, notamment dans le couple, égal, à la fois tellement semblable et tellement différent, en relation positive, équilibrée, totalement libre et pourtant là maintenant. Merci à l’autre d’être là. Merci à ma conjointe d’être là.

– parce que l’autre est sacré, puisque

. vouloir et faire du bien à l’autre est seul moyen de se faire du bien

. être positif avec l’autre est le seul moyen d’être positif avec soi

. être en relation positive avec l’autre est le seul moyen d’être soi-même et d’être humain

– parce que seul l’autre peut nous renvoyer une vision positive de nous-même qui nous libère du négatif de la civilisation de domination et de ce qu’elle a fait de nous et des autres

– parce que c’est seulement avec l’autre qu’on peut sortir de la merde dans laquelle nous vivons

– parce qu’on ne s’en sortira qu’ensemble, pas les uns contre les autres.

Pour prendre un exemple, dans une civilisation de domination, nul n’est irremplaçable.

Dans une cilisation de relation, chacun est unique, chacun est un lien indispensable (le chaînon manquant). On a besoin de l’autre pour exister soi-même. L’autre est irremplaçable.

L’éthique du don du sang est intéressante : anonymat, bénévolat, non-profit, volontariat.

Quelques points à revoir :

– Constitution :

À quoi servent les droits de l’homme si, en fait, ils n’existent pas dans la vie de tous les jours, si on n’a pas le droit de les appliquer puisque la domination est la norme d’un diktat permanent.

– Économie :

. « La somme des intérêts individuels font l’intérêt collectif ». C’est faux. Même les pères de l’économie l’ont dit, mais les profiteurs le cachent.

. S’il y a profit, c’est parce que l’échange est inégal. C’est un vol et une injustice.

. L’économie est faite pour l’humain, pas pour que quelques-uns s’engraissent au dépens des autres. Le droit à la vie est le même pour tous.

. Le Produit National Brut doit comptabiliser seulement ce qui est positif pour l’humain. À cette condition, on peut encore s’intéresser à la croissance. Sinon, elle est l’une des justifications principales de la domination.

– Finance : à revoir complètement.

. Chacun doit pouvoir manger, habiter, s’habiller, être soigné, être éduqué, étudier, chercher, s’exprimer, s’impliquer, participer, construire, oeuvrer à la vie commune positive, donner de soi-même aux autres.

. Au-delà, ceux qui veulent peuvent jouer au Monopoly (= la vie économique et financière actuelle), s’ils trouvent qu’il n’y a pas mieux à faire, seulement si c’est sans inconvénient pour les autres.

. Passer sa vie à être négatif (se battre contre soi et contre les autres par des relations négatives), à vivre pour l’argent de quelques-uns, c’est le summum de la bêtise, du ringard et de la nullité. L’humanité a des choses bien plus intéressantes, essentielles, vitales à faire, pour soi, pour les autres, pour l’humanité, pour la terre.

– Argent : l’argent n’a rien à faire dans les conditions d’existence, de vie des humains. Il n’a d’intérêt, au-delà de l’existence des humains, que pour ceux qui veulent jouer au Monopoly. Car l’argent est un jeu biaisé où seuls quelques-uns gagnent. Tous les autres perdent. L’humanité n’a pas besoin de jeu, encore moins de jeu négatif et mortel.

. L’humanité n’a pas vocation à révérer le dieu argent et ses grands prêtres.

. La vie humaine n’a pas à être soumise à l’argent.

. L’argent qui domine l’humain et l’humanité est un crime contre l’humanité.

– Médecine : soignons des personnes (c’est le serment d’Hippocrate). Arrêtons de traiter seulement les symptômes. Cherchons et supprimons les causes des problèmes. On améliorera ainsi la santé de tous. Contrôlons en permanence l’ensemble des traitements de toutes les médecines (les résultats, inconvénients, la durabilité de l’efficacité, la santé de la personne à court, moyen et long terme, le coût).

– Biodiversité : les OGM sont un crime contre la nature. On tire au canon sur l’ADN et on voit ce que ça donne = ça casse. Comment ça pourrait construire ? Ça peut faire ressortir le caractère attendu, mais pour combien de ruines ailleurs. Avec quelles conséquences sur la viabilité de la plante et sur la santé de ceux qui la consomment ?

Monsanto s’arrange pour se faire attaquer en justice et gagne (corruption) le droit de posséder la plante (pas seulement une variété. Exemple : le blé; le riz…). « Appropriation du vivant » heureusement dénoncé par José Bové. Le comportement de Monsanto est nuisible et létal pour l’humanité. Et tout cela uniquement pour s’enrichir en cassant la nature. Inadmissible. Inhumain. Innaturel.

– Justice :

. Changer l’esprit des lois :

. actuellement : est permis tout ce qui n’est pas défendu (inconvénient : on a toujours un temps de retard sur les délits/infractions/crimes)

. nouveau : le bien commun (de tous, pas seulement d’une majorité en excluant des minorités) humain et positif.

. Faire un grand ménage dans les lois qui sont souvent au bénéfice des lobbys. Exemple : liste des semences, des produits phytosanitaires autorisés faisant la part belle aux multinationales au dépens des produits naturels, liste incluant l’interdiction d’informer, de conseiller, de diffuser un produit gratuit (exemple : le purin d’orties).

. En conséquence, la justice, dont le rôle est d’appliquer les lois, en devient la main de l’injustice et de la domination (Monsanto en est un bon exemple).

. Donc, avant d’appliquer la loi, la justice et/ou l’Assemblée nationale en amont, doit passer systématiquement les lois au jugement du nouvel esprit des lois.

Quelques inconvénients du système actuel :

. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de procès des industriels qui ont vendu des aliments du bétail insuffisamment stérilisés amenant la maladie de la vache folle chez l’homme ?

. Pourquoi pas de procès contre les OGM qui dénaturent la nature et aggravent la chûte de la biodiversité ?

. L’enrichissement au dépens de la santé et de l’humanité doit être illicite (règle à établir).

. Parler de consentement dans une civilisation de domination, c’est donner un droit de domination.

– Traités de commerce internationaux :

. il ne faut pas que les discussions soient secrètes (c’est l’attitude du racketteur à la sortie de l’école). Ce qui est secret est nul.

. refuser de mettre la tête sur le billot du bourreau = refuser la création d’un tribunal de commerce qui impose aux États de verser une amende collosale à une multinationale pour le manque à gagner par rapport aux bénéfices attendus (= vente forcée). Le profit au dépens de l’humain est illicite puisqu’inhumain.

– Multinationales :

Des multinationales dominent toute la chaine alimentaire animale et humaine sans souci de leur santé (semence + OGM + engrais + désherbants + produits phytosanitaires + additifs/conservateurs de l’agroalimentaire + autres produits chimiques + médicaments). Voire créent des problèmes pour proposer des solutions par les médicaments. Supprimons les causes des problèmes de santé, les poisons, les perturbateurs endocriniens, nanoparticules…

– Politique en faveur des entreprises : supprimer toute aide aux multinationales et très grandes entreprises. Car elles n’en ont pas besoin et n’apportent rien en échange, notamment en matière d’emploi. Elles en font du mauvais gras. Donner tout à l’artisanat, aux PME, à la formation, à ceux qui se lancent dans le bio… qui en ont besoin et sont les embaucheurs.

– Organisations :

. Une organisation doit avoir un but et des moyens positifs pour l’humanité et fonctionner de manière positive pour les humains qui la composent (salariés, fidèles des religions…). Sinon, elle n’a pas lieu d’être et est nuisible à l’humanité.

. Arrêtons d’appeler, en droit, une organisation « personne morale ». Car c’est rarement le cas dans notre civilisation. Ça lui donne une supériorité par rapport à l’humain. Alors qu’elle use et abuse de cette supériorité pour asservir l’humain à son profit.

. Pas de hiérarchie (jugée indispensable par les dominants qui crient à l’anarchie. Nul n’est plus égal que son voisin). Pas de pouvoir sur les personnes (porte ouverte au burn-out, au harcèlement, aux pédophiles, à l’esclavage, à la misogynie, au racisme, au rejet de l’autre…).

. Coopération.

. Ensemble dans un sens positif et constructif pour l’humanité (et pas les uns au dépens des autres).

– Religion : la personne, le religieux, la religion, le dieu qui divise et oppose les humains et les monte les uns contre les autres et les tue, est un criminel de l’humanité. On doit les empêcher de nuire à l’humain.

– Entreprise :

Assez d’énergie, d’humains, de vies perdus, gâchés dans les entreprises pour faire tant de choses inutiles, négatives dans un climat de tension, de stress. Permettons aux entreprises de faire seulement des choses positives. Sinon, c’est un crime contre l’humanité. Assez de se tuer et de tuer.

L’entreprise demande d’être motivé et de faire du résultat en faisant tout pour démotiver et casser l’humain : non-reconnaissance, le salarié doit s’auto-surveiller, auto-dénigrer, harcèlement, auto-harcèlement, domination (hiérarchie)… jusqu’au burn-out ou au suicide. Croissance des bénéfices, même pour faire de l’inutile et du nuisible. Chantage à l’emploi pour justifier toutes les pollutions, toutes les atteintes à la santé, à la vie…

– Nucléaire : arrêtons puisqu’on ne sait pas se protéger de la radioactivité sur des centaines de milliers d’années.

– Pollution :

Nouvelle règle de détail : quand on est à l’arrêt, on coupe son moteur (feu rouge, pour téléphoner, pour se réchauffer…). Sinon, on se tue et on tue les autres et on use du carburant inutilement (= on jette l’argent et les poumons par les fenêtres).

– Égalité homme/femme dans tous les domaines, notamment pour les salaires. Pour toutes les relations. Relations uniquement positives. Évidemment dans les relations de couple.

– École :

. Le but de la maternelle est de développer l’enfant.

. Mais au CP, l’école considère que l’enfant ne sait rien, qu’on lui apprend tout, alors qu’il sait beaucoup.

. Apprentissage des langues : la notation empêche de parler donc d’apprendre car si ce n’est pas parfait, c’est zéro. Alors qu’un enfant bafouille sa langue maternelle et apprend en faisant. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. C’est en vivant qu’on devient heureux.

. Voir le film « Demain ».

– Représentants : les élus sont théoriquement les représentants de la nation et non d’un parti. La réalité est que les membres d’un parti suivent les consignes de leur parti. Les consignes visent, très généralement et systématiquement, à contrer le parti adverse. Résultat : aucune chance de construire quoi que ce soit avec ceux qui sont contre. On est au niveau caïd de la cours de récréation.

. Les élus sont là pour construire ensemble. Et les citoyens aussi.

. On n’a pas besoin de critique, de détruire. La critique négative n’a jamais rien changé, sauf en pire en cassant le peu qu’il y a. On doit œuvrer seulement ensemble pour des solutions les plus positives possibles. Solutions positives affinables en permanence pour rester positives.

– Santé : supprimons la cause de la maladie, l’inhumanité de la civilisation de domination qui fait le trou de la Sécu, les conditions de vie déplorables et donc les problèmes de santé.

– Médias

. Pour faire leur travail, ils doivent changer d’éthique :

. sortir des infos uniquement négatives, attitude justifiée par « seules les dictatures donnent des nouvelles positives » « le train arrive à l’heure n’est pas une info » (si ! Le TGV japonais a 6 secondes de retard en moyenne, sur 32 ans. Si ce n’est pas une info, dites-le aux usagers des transports en commun !).

. sortir du tout « faits divers / petites phrases politiques ».

. Et traiter l’info autrement. Des infos uniquement négatives sont anxiogènes parce qu’on ne peut rien y faire et qu’il n’y a rien de positif auquel se raccrocher. Ça casse juste le moral qui n’en a pas besoin. Et ça démolit encore plus ce qui existe.

. Michael Moore, dans son film « Bowling for Columbine » démontre que c’est la manière de traiter l’infos télévisée qui explique le nombre élevé de morts par armes à feu aux USA, alors qu’il n’y a pas de mort au Canada qui a aussi le port d’armes :

. Dans une émission hebdomadaire aux USA un flic blanc poursuit et menotte un « malfaiteur » noir.

. Le Canada s’interroge, dans le même temps : comment améliorer la vie des anciens dans les maisons de retraite.

– Les réseaux sociaux tournent en rond de l’entre-soi. Ça manque cruellement de relation avec une autre personne, différente, inconnue mais si proche humainement à cet instant, même si elle est éloignée (géographiquement, socialement, couleur de peau…).

– La civilisation de domination ne permet, n’autorise que la domination et oblige à la domination. C’est la prime à la dévalorisation et à la casse de l’humain. Les professions de santé, de service à la personne, les femmes sont sous-payées. Les plus faibles sont écrasés, soumis, pressurés, emprisonnés, éliminés. L’autre est un ennemi, l’humain est dénigré. C’est inhumain car contre-nature.

. On meurt par le regard négatif, dominant de l’autre (pays colonisés, esclavage, serfs, salariés, victimes du terrorisme, de violence, d’agression, de vol, de viol, de pédophilie…)

. On existe par le regard positif de l’autre.

. La nouvelle civilisation doit permettre le don de soi positif, constructif, humain en relation positive avec les autres pour que l’humain aille dans le sens de sa nature d’humain.

——————- En vrac, redites avec + de précision, de condition sur le pourquoi, le comment, la manière d’être :

– donner de soi, c’est vivre, à condition…

Les humains sont faits par et pour la relation. Pas pour être dominés et se tuer à donner à perte à un dévoreur sans fond.

Dans une civilisation de domination, ce que l’on donne :

– sert souvent à faire des choses négatives

– est donné à perte

– est donné à sens unique : il n’y a aucune égalité dans la réciprocité

– ce qui est donné

. appauvrit celle ou celui qui donne de lui-même, au point de vivre dans la misère matérielle et relationnelle, l’exclusion, la maladie, la mort

. enrichit le dominant qui ne s’en satisfait jamais.

Dans une civilisation de relation, l’humain peut donner de lui-même pour être,

– pour créer du positif matériel et relationnel

– pour le bien commun de tout un chacun (pas seulement pour quelques-uns, ni même seulement une majorité)

– parce qu’il a de quoi vivre matériellement et relationnellement (toit, nourriture, santé, éducation, développement de son expression, de sa créativité, de sa relation positive aux autres…),

– parce qU’il est libre :

. des dominants

. de la domination subie

. de la domination à faire subir aux autres

. du diktat de devoir être dominant pour vivre.

Dans la relation, ce qui n’est pas donné est perdu.

Juger et condamner la civilisation de domination pour crime contre l’humanité depuis des millénaires.

Droit de donner de soi en positif et non en négatif, comme aujourd’hui : travail inutile, nuisible, pour renforcer la domination en pensant, fabricant, consommant, triant de l’inutile dans le seul but d’enrichir les dominants au dépens des humains. La guerre économique, militaire est l’activité principale. C’est le capitalisme et le libéralisme. Pour la guerre aux humains, les communistes s’y ajoutent de manière internationale. Enfin, les terroristes musulmans ne veulent pas être en reste. Esclavage, pourtant « aboli ». Tous dominants, tous tuant, tous inhumains. Stop!

Mise en danger de la vie d’autrui.

Non-assistance à personne en danger.

Crime de guerre.

Crime contre l’humanité.

Peur.

C’est parce que j’ai peur que je suis tendu et en réaction épidermique avec les autres. Mais on est d’accord sur l’essentiel, la vie (les terroristes se disent contre la vie. Pas logique. Pourquoi vivent-ils alors et passent-il leur vie à emmerder/tuer le monde). D’accord sur la vie ? Alors, tout va bien. C’est ce qu’on veut tous les 2.

La peur est inutile, nuisible et maintient un climat capable de tout faire capoter. Sourire. Détente.

C’est comme Poutine, Trump… sauf que leur moyen/but est la domination, parce qu’ils ont pris le chemin inverse à leur épanouissement et à celui de toute l’humanité.

L’important, c’est le positif. Effacer, annuler, dire les négatifs.

Exemple : gang du lol (harcèlement physique, moral, sexuel sur les réseaux sociaux contre les femmes des rédactions de journaux, faisant obstacle aux femmes, à leur carrière). « Pour rire », « pour taquiner », comme le bizutage, le nazisme, les extrémistes qui cultivent la discrimination, l’exclusion, la destruction de boucs émissaires « responsables de toute la misère du monde ».

La critique négative, la négation, la domination, la crédulité sont les portes grandes ouvertes à l’inhumanité.

Mode d’emploi de la civilisation de domination :

0) dans la civilisation de domination, la domination est la base, le moyen, le but. Aucune place pour autre chose. Sauf éventuellement à la marge, à condition que ça ne chatouille pas la domination. Ce qui dérange la domination est interdit, crime de lèse-majesté. Vouloir la supprimer est du délire à faire taire immédiatement.

1) la civilisation de domination dit « tu es ridicule et niais »

. de te protéger

. de te montrer peureux

. d’être humain

pour donner liberté, carte blanche d’emmerder, de mettre des bâtons dans les roues, d’avoir le dessus, de détruire les choses, les animaux et les gens.

2) la civilisation de domination dit « rentre tes crocs et tes griffes contre cette belle civilisation ». Dans une civilisation de domination les crocs et les griffes sont bien vus, magnifiés. On veut faire pareil.

3) dans la civilisation de domination, on choisit son camp : ou on domine, ou on est dominé. Si on refuse de dominer, on est dominé. Il est de bon ton que le dominé s’écrase devant le dominant. On est bien content d’être le dominé, le vassal, l’obligé, d’un dominant dont on espère des miettes (clientélisme).

4) dans la civilisation de domination, il est de bon ton d’être égal, équilibré avec les dominants : les droits qu’on revendique, on doit les accepter pour les dominants pour ne pas modifier le rapport de force. Exemple : le chef d’État est maître « chez lui », il a le droit de massacrer comme il veut. Et les autres chefs d’État le laissent faire, pour avoir, eux aussi, le droit d’être maître « chez soi ».

5) le dominant veut conserver la possibilité de désirer, dominer, convoiter. Et celui qui l’en défend, ou qui s’en défend, est ridiculisé, mal vu, raillé.

6) il ne faut pas faire attendre le dominant. Alors qu’on accepte plus que bien qu’il fasse attendre, qu’il ne fasse pas le nécessaire. C’est bon pour le dominant que l’autre s’emmêle les pinceaux. Le dominant emploie un ton et a des demandes trop bien présentées comme anodines, pour qu’en échange on soit très très mesuré dans nos demandes au point même de ne rien lui demander et de le remercier de nous avoir écouté (piège).

7) favoritisme en faveur du dominant : il est excusable, voire admirable car il « maîtrise » (= domine) la situation et les gens. Patron, homme d’affaire, commercial…

8) le dominant s’impose, impose surtout sans raison, sous des airs doucereux, peiné.

9) je laisse au dominant un maximum de possibilités à mes dépens, en gros tout ce que je peux supporter dans beaucoup d’efforts. Le dominant ne s’impose rien et cherche à faire chier au max. C’est moi qui lui laisse la possibilité de m’emmerder (civilisation de domination, quand tu nous tiens), et il en use et abuse. Il n’a rien à faire des inconvénients, des problèmes pour moi. Il n’écoute pas mes arguments. Il est insensible à ce que je souhaite et même à nos intérêts communs. Il ne me rend rien de ce que j’accepte et dont je me mutile. Pour le dominant, ce n’est que de la forme. Et il sait que ça fait mouche chez moi. Ou il ne le sait pas et passe de toute façon en force par principe. Avoir ce qu’il veut pas non pas parce que c’est intéressant pour lui, juste parce qu’il le veut. Jusqu’à aller même contre ses propres intérêts, juste pour le plaisir d’emmerder le monde ou de gagner ou de réussir un beau coup. Un caprice. C’est juste un compétiteur de la civilisation de domination, pas un humain.

Je veux lui vendre ou lui donner uniquement parce qu’il le veut. Mais je dois ignorer son vouloir, puisque lui-même ne voit pas son propre intérêt. Et je dois penser à nous.

Antidote : ne pas tomber dans le piège du dominant, l’ignorer. Alors, le dominant se bloque lui-même et se retrouve bien penaud de ne pas obtenir ce qu’il croyait obtenir. Car il a quelqu’un en face de lui, et non plus un dominé.

10) une mère dit « on doit être positif avec les enfants pour leur permettre de se construire. Les entreprises font le contraire ». Elle est écœurée et dénonce parce qu’elle fait au mieux son boulot et a beaucoup progressé mais est toujours évaluée « conforme aux attentes ». Forcément, dans une civilisation de domination, les attentes augmentent toujours, sans contrepartie de rémunération.

Dans les entreprises, c’est comme dans l’armée romaine (cf. Astérix légionnaire) : plus une armée est puissante, plus la nourriture est infecte (le légionnaire est censé retourner sa mauvaise humeur et sa hargne contre l’ennemi). Et après avoir goûté, Astérix : je ne pensais pas l’armée romaine aussi puissante !

11) peut-être que l’autre est autant affecté que moi par ma manière d’être. A-t-on senti un lien au-delà ? Pas sûr. Il y a une bonne couche de mauvaises manières de dominant en plus. Et moi une bonne couche de redresseur de tort.

12) dans une civilisation de domination depuis des millénaires, on est tous dominants sur certains points, même si on ne l’est pas du tout sur d’autres.

On peut casser quelqu’un pour rien et on ne le sent pas (exemple relation homme/femme). C’est modifiable.

Je ne vois pas où/comment je suis dominant, même si j’évite de l’être partout où je m’en rends compte au point de me sentir sans défense, tout en refusant de dominer pour me dégager et tout en cherchant l’issue par la relation. Ce n’est pas la première fois que ma conjointe me dit dominant. Elle est bien placée pour le savoir à ses dépens. Comment fait-elle pour être encore là ?

Apparemment, il reste beaucoup de travail à faire sur soi. Pas étonnant, on n’a toujours connu qu’une civilisation de domination.

Serait-on très proche de son pire ennemi ?

. en sensibilité

. en domination mais pas sur les mêmes points, ceux qui touchent le plus l’autre.

On tiendrait à rester en contact au lieu de fuir ou d’ignorer parce qu’on sent qu’il y a une relation possible, d’autant qu’on a l’impression que l’autre agit, selon mes critères, à l’inverse de ses intérêts. « On est son pire ennemi » rappelle ma conjointe.

On s’enrichirait d’expérience, de relation conflictuelle avec un adversaire/compagnon à ma taille, même si on prend de sacrés coups.

On sent peut-être l’intérêt de vivre une relation qui en repousse les limites au-delà du monde de la relation connue. On y sentirait, on en espèrerait un mieux relationnel possible ?

Dominant pour se défendre ? Ce n’est pas une raison pour s’en prendre aux plus faibles. Ça n’aura aucun effet.

C’est la cause qu’il faut supprimer. Game over! de la civilisation de domination.

Assez d’énergie humaine perdue, gâchée dans les entreprises, assez de vies gâchées pour faire des choses inutiles, négatives. Assez de se tuer pour maxifier le négatif de quelques-uns.

Permettons seulement de faire des choses positives. Sinon, c’est un crime contre l’humanité.

Reconnaissance de l’autre

Reconnu par les autres membres de l’équipe, je peux œuvrer avec eux, même si je suis beaucoup moins pointu sur de multiples aspects. Ils n’entendent pas ou prennent pour une coqueterie mes aveux de moindre expertise. Cette attente des autres me libère et m’allège. Je peux le faire. La reconnaissance booste les performances.

Ça me rappelle l’écrivain (Daniel Pennac) paralysé en primaire, à l’idée de décevoir ses parents et son instituteur tellement il les admirait, tellement ils attendaient de lui, pensait-il, et tellement il se sentait incapable d’être à la hauteur du piédestal où il les plaçait. Du coup il perdait ses moyens, oubliait la leçon qu’il connaissaît par cœur. Parents et instit l’ont pris pour un cancre. Alors il s’est appliqué à correspondre à l’image qu’on se faisait de lui, avec application et talent.

En CP, on fait savoir à l’enfant qu’il ne sait rien et qu’on va tout lui apprendre. Pourquoi s’étonner des mauvais résultats, notamment ceux des chahuteurs et des perturbateurs ?

De même, dans les entreprises où l’on ne reconnaît personne : on est un numéro de ressource humaine. Nul n’est irremplaçable. On est payé au minimum, sans évolution salariale pendant des années puisque jugé seulement « conforme aux attentes » donc jamais « confirmé » ou « expert ». On est pour le meilleur, en dédaignant, méprisant, harcelant, en sous-payant les autres. Pourquoi embaucher plus d’un salarié, alors ? L’entreprise se garantit ainsi un résultat minable. Ce n’est pas le cas ? Alors c’est que les esclaves se sont bien défoncés/tués. Terrible pour l’humanité !

Le but de l’humanité n’est pas de servir de jouet, de souffre-douleur à quelques-uns.

L’intérêt mène le monde ?

Alors, dans notre intérêt, aimons-nous, soyons positifs et en relation positive.

Donnons à la relation positive, droit de cité et priorité sur la domination.

Il existe autre chose que la domination et on y vit bien mieux. Le montrer tout en évitant au dominant de nuire puisque c’est contre son intérêt et notre intérêt commun.

Pour ou contre ?

Il y a mieux à faire que

. de critiquer => c’est de faire

. de dénigrer => dire du positif

. de faire des jeux de mots négatifs, sarcastiques => jeux de mots positifs

. d’exprimer du négatif (ça me tue et tue l’autre) => exprimer du positif (ça me fait du bien et ça fait du bien à l’autre)

. de s’en prendre à un plus faible => le soutenir

. de s’opposer à un non-dominant => lui faire des compliments, le soutenir, en faire un ami

. s’en prendre à un non-dominant, à un groupe minoritaire.

Car

. être négatif avec l’autre, c’est être négatif avec soi

. s’en prendre à l’autre, c’est s’en prendre à soi

. il ne faut pas beaucoup s’aimer pour s’en prendre à l’autre, puisqu’automatiquement, on se fait du mal

. aller dans le sens d’un vent négatif, c’est inhumain

. « être avec moi ou contre moi ». Cet ultimatum est une déclaration de guerre contre l’humain

. le populisme broie l’humain, de celui qui en est, de celui qui est visé

. le terrorisme est une usine de mort

. l’extrémiste… n’a aucun sens (et est à l’opposé du bon sens).

L’important, c’est d’avoir

– le droit de ne pas être écrasé

– le droit à l’abolition de la civilisation de domination

– le droit à une civilisation humaine

– le droit à une civilisation de relation

– le droit d’exister

– le droit d’exister pleinement

– le droit d’être humain

C’est vital.

Droit d’être humain

L’humain a le droit à la paix, à un climat humain, valorisant l’humain, le positif :

. droit de ne pas gueuler, de ne pas s’en prendre aux autres, de ne pas se plaindre, de ne pas critiquer

. droit de ne pas agresser, détruire, casser

. droit d’accepter l’autre

. droit à la tranquilité, à la vie paisible

. liberté de ne pas être contre, mais pour

. droit de voir le positif autour de soi

. droit de vivre, de vivre paisiblement avec les autres

« J’ai ouï », dit mon voisin de bureau. Ça c’est positif !

Heureux celui qui a un bon public pour écouter et sourire à ses jeux de mots.

On est tous humain

On serait tous des monstres, des Hitler, Bachar el-Assad, terroristes, Trump… si on était incapable de se maîtriser en permanence. Et ça, ça ne dépend que de nous-même, de moi donc.

On accepte d’être dominé que parce qu’on sait qu’il vaut mieux pour l’humanité d’accepter de l’être que de dominer.

Ce n’est pas pour autant un droit de dominer donné aux cons qui n’ont rien compris au film.

Et il ne faut pas être bien malin, ni bien humain pour dominer sans voir plus loin que le bout de son nez.

Liberté d’être contre la domination imposée

Le problème des hiérarchies, c’est qu’elles empêchent de faire, donc d’être.

À l’inverse, le paysan à la limite de la survie n’a rien mais il fait, il crée, donc il vit. Même s’il n’a rien, il faut bien qu’il fasse ce qu’il y a à faire avec les moyens du bord. En exergue d’un livre montrant des maisons autoconstruites « on ne leur avait pas dit que c’était impossible. Alors, ils l’ont fait ».

Personne n’a besoin d’autorisation pour savoir ce qu’il y a à faire et pour le faire.

Chacun a sa vie, peut se prendre en charge, peut avoir des relations positives avec les autres.

Personne n’a besoin qu’on le prenne en charge. Personne n’a besoin qu’on lui dise ce qu’il a à faire.

On a juste tous besoin d’un climat de relations positives (la domination, c’est la merde). Et donc d’effacer toutes les dominations pour les remplacer par des relations positives. Libérons les initiatives, les vécus, les personnes, leur créativité (et pas seulement celle des entrepreneurs, depuis 150 ans, revendiquant leur liberté d’entreprendre que nul ne leur conteste. À condition que ce soit dans un mieux commun et humain. Si c’est seulement pour dominer, non !).

Tout le monde y gagnera.

La vie ne se consomme pas, elle se construit. Encore faudrait-il être libérés des dominants qui nous mettent des bâtons dans les roues et nous en empêchent en détournant notre vitalité à leur profit perso.

L’humain est fragile

Pour donner la pleine mesure de nos capacités, on n’a pas besoin de freins, de coups, on a besoin de positif.

L’humour et le ton enjoué, plutôt que le pouvoir. C’est tellement mieux et tellement plus sympathique.

Chacun a le droit :

. d’être sympa

. d’œuvrer au bien commun

. de refuser les règles et systèmes inhumains

. de changer et faire changer les règles et systèmes de vie en société inhumains, au niveau mondial, parce qu’ils sont contraires à ces droits positifs et ont montré leur inefficacité, leur désintérêt, leur inhumanité (domination notamment du négatif et de l’inhumanité des religions, profit personnel, enrichissement personnel au dépens des autres…).

Conjoint

Je ne veux pas la dominer. Elle m’est trop précieuse.

Si je la domine, sa reconnaissance ne m’apportera rien, que celle du flatteur.

Je veux vivre avec quelqu’un capable de me résister, de me secouer, si je fais mal, si je lui fait mal.

Quelqu’un auquel je suis sensible, devant qui je peux être sans défense (puisqu’elle n’en profite pas), donc plus proche.

À la fois quelqu’un qui me ressemble et quelqu’un de totalement différent, libre et indépendant.

Une vraie relation positive entre nous, équilibrée, égalitaire, admirative. Un chemin à créer et construire tous les jours ensemble. Un merci d’être là, même si je ne le vaux pas.

Un véritable être humain, une vraie femme.

Satisfaction : plénitude ou partielle

1 satisfaction profonde

2 permanente

3 il suffit de très peu, de temps en temps, pour constater le bonheur de la présence de l’autre toujours là, physiquement, en esprit

4 liberté

5 plénitude

6 être ensemble, positivement, sur le même chemin de vie

7 centre d’intérêt : l’autre

8 civilisation de relation positive. Son modèle est la relation de couple positive, équilibrée, mesurée, proportionnée, à la fois si semblable et si différent

9 je veux l’autre libre de ma domination

je ne lui demande rien

je suis heureux, je m’étonne toujours de sa présence positive à mes côtés, injustifiée dans une civilisation de domination, gratuite, sympathique, positive

10 l’autre me donne vie. Sans l’autre, je n’existais pas, je n’existe pas, je n’existerai pas

je reçois de l’autre la reconnaissance, la vie dont jamais je n’aurai osé rêver. Je l’en remercie. Mon remerciement ne sera jamais à la hauteur du bien que l’autre m’a fait. Transmettre ce bien reçu à d’autres, aux générations suivantes.

On est dans une civilisation de domination depuis des milliers d’années. Il y a beaucoup de sensibilité, de prise de conscience à développer, de travail sur soi à faire pour minimiser ma domination sur l’autre contre mon gré

11 l’autre est quelqu’un, avec qui je suis bien

l’autre me dit où je suis dominant contre mon gré (parce qu’il en prend plein la poire, même si ça ne lui est pas adressé)

12 humour

13 légèreté

14 classe

15 sourire

16 douceur, prévenance

17 je demande rien, je fais tout

18 je me prends en charge et suis en relation positive avec mon conjoint et mes enfants. J’étends ma relation positive à tous ceux que ça intéresse

19 je ne me défends pas (je prends ce risque) pour ne pas risquer d’attaquer l’autre

20 je supporte

21 je suis patient

22 j’aime

23 pour

24 don de soi

25 être

1 satisfaction superficielle (plaisir)

2 ponctuelle = insatisfaction permanente

3 besoin de renouvellement permanent, sans apporter plus de satisfaction. Au contraire, l’augmentation du besoin, augmente le vide, augmente la dépendance.

4 dépendance (on est accro)

5 vide

6 avoir toujours plus puisque jamais satisfait sauf superficiellement/ponctuellement : pouvoir, argent, consommation, plaisirs, domination, alcool, drogue, femmes, esclaves…

7 centre d’intérêt : moi

8 civilisation de domination : esclavage/destruction de l’autre, donc de soi puisqu’on est autres. On demande tout à l’autre sans jamais s’en satisfaire, sans jamais s’en contenter.

9 je suis « libre » (mais pas de moi, ni de mes humeurs, même contre mes intérêts), au-dessus du lot, des autres, célèbre, admiré, envié

je suis indépendant (mais pas de moi)

je veux tout, tout de suite. Je demande tout de l’autre, sans rien lui donner

10 l’autre n’existe pas, sauf pour moi

l’autre me gâche la vie, me tue, même s’il dit ne rien faire

11 l’autre est une chose, un objet, un jouet, une possession, un faire-valoir pour moi

avoir l’autre sans me faire avoir. L’autre est à mon service, à ma botte, à ma main, sous ma domination, ma volonté, ma violence, mon dénigrement, ma critique, mon jugement

éliminer l’autre qui est nul, qui est un boulet…

xénophobie, racisme, contre les minorités, contre les plus faibles (+ facile et – risqué pour moi),

misogyne, contre les enfants, homophobe, sexe sans sentiment,

compétition, sélection, discrimination, notation, élimination

12 humeurs

13 lourdingue

14 crasse

15 fait la gueule

16 violence, agression

17 je demande tout, je fais rien

18 j’exige que les autres me donnent tout, fassent ce que je veux, même contre leurs intérêts

19 j’attaque, j’élimine l’autre. Je dois toujours avoir le dessus

20 je suis insupportable

21 je suis impatient (tout, tout de suite)

22 je hais. Plutôt que d’être aimé, je préfère être craint

23 contre

24 vol, asservissement de l’autre

25 avoir

Le regard change tout

Mon conjoint est positif. Mon conjoint me positive. Sinon, je n’étais rien, j’étais sans présent et sans avenir.

Si j’oublie le positif que m’apporte l’autre,

. c’est comme si l’autre n’avais jamais existé

. c’est comme si l’autre n’avait jamais rien fait, dit, vécu. Il a perdu son temps, sa vie et j’ai perdu la mienne puisque j’ai perdu ma source.

Si je vois ma situation positivement, ma situation est positive.

Si je vois ma situation négativement, ma situation est négative. C’est pourquoi les médias doivent arrêter de bousiller la vie des gens avec leurs seules infos négatives.

Avoir la mémoire du positif permet d’avancer dans la vie, de construire et de se construire.

Voir/sentir le positif m’éveille à la vie, à l’autre.

Considérer l’autre positivement lui fait du bien.

Considérer l’autre négativement (domination, esclavage…) le tue et tue l’humanité.

Soigner l’autre par un regard positif sur la durée. Comme le disait un guérisseur à Gérardmer « Un don ? Peut-être, mais, sûr, il faut aimer les gens ».

« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose, qui fait ta rose si importante » (Le petit prince, Antoine de Saint Exupéry).

Être positif pour l’autre ? Pour cela, il faut être assez près pour qu’il le sente. Être assez près, c’est ne plus être protégé par la distance. Je suis donc sans défense. C’est la condition de la relation, comme de la vie de couple.

« Je suis responsable de celle que j’apprivoise » en m’approchant (Le petit prince, Antoine de Saint Exupéry).

La relation positive est toujours neuve

Dans la relation positive, on s’apporte toujours du différent, toujours du neuf. Aucun risque de routine ni de désintérêt.

On peut toujours apporter des choses différentes. C’est toujours neuf.

On peut toujours relationner avec tous.

Heureusement qu’il existe d’autres gens que ceux de la grisaille quotidienne. Heureusement qu’il existe des « étrangers » souriants, simples, avec qui on s’entend super bien, même si c’est sur 30 secondes et qu’on ne se reverra peut-être plus. Mais de savoir qu’il existe des gens sympas à découvrir partout, tout le temps, c’est super.

C’est là que ce regard et cette recherche nous font (re)découvrir que notre conjoint(e) et nos proches (géographiquement, de l’habitat, du boulot, de la famille…) sont aussi intéressant, souriants, sympathiques à (re)découvrir.

Ma conjointe ? lui faire de la place, de plus en plus de place dans ma vie. Elle est « toutes les femmes de ma vie ».

De même qu’en soi on est plusieurs et c’est tant mieux, ça rajoute des proches.

L’avenir devient bien plus intéressant.

Droit de propriété

Il y a un droit de propriété matérielle.

Il n’y a aucun droit de propriété humaine. Il n’y a donc aucun droit d’agression, de domination, d’autorité, de soumission, d’esclavage… sur les gens. Ce sont des crimes contre l’humanité.

L’enfer, c’est de refuser l’autre, de refuser l’existence de l’autre, puisque c’est l’aveu que l’on se refuse soi-même.

Alors, aucune vie n’est plus possible.

Tout humain est capable de faire de grandes choses UTILES. Faire de l’inutile, du nuisible (typique de la civilisation de domination) abîme l’humain.

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On peut faire un référendum mondial pour savoir si les humains sont d’accord pour bâtir une civilisation de relation sur ces bases.

Jean, un des 8 milliards d’humain.e.s – 14 mars 2019

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