8h45 —

“Y a qu’toi qu’est bien !” dit Az

– Pourquoi elle dit ça ? C’est pas un jugement de l’homme (Brassens. “Indémodable” dit un invité, alors que je l’ai toujours trouvé démodé), c’est que ce qu’il fait qui me met mal à l’aise, ne me convient pas car limité. Il a vécu au crochet d’un couple pendant la guerre. “Les copains d’abord”, et les 8 milliards ?

Je ne cherche pas à être bien, je m’en fous du qu’en dira-t-on.

Je veux de l’humain parce que j’en ai besoin, comme les 8 milliards.

Parce qu’aujourd’hui, comme depuis quelques milliers d’années, certains monopolisent TOUT, les Droits, les 8 milliards, les ressources… pour le “progrès” de l’extermination de l’humanité.

C’est bien beau de vouloir le mieux pour Moi-moi-moi en disant que c’est bon pour TOUS, sauf que c’est impossible et donc inhumain. 

D’abord parce que c’est au dépens des autres, 

de leur vie (ils sont esclaves de mes vouloirs prestigieusement destructeurs), 
de leurs relations (8 milliards sont divisés, isolé, tués dans une véritable chasse à l’humain),

parce au dépens de leur humanité que je refuse de reconnaître parfaitement égale à la mienne. 

Simone Weil dit “expérience vécue”. Parfait. Car “faire un stage ouvrier” ne fait pas vivre le vie de l’ouvrier, seulement une petite partie du travail sur une période limitée. Juste ce qu’il faut pour se donner bonne conscience de TOUT décider pour eux “parce que je sais” et “parce que je veux mieux pour eux que ce qu’ils rêvent” (infox à laquelle l’inhumain veut croire ou veut faire croire).

Pour parler des autres, ils faut vivre la même chose qu’eux.

Si on les domine, on ne peut rien dire ou faire pour eux puisqu’on ne connaît pas leur besoin.

Leur premier besoin c’est d’être considéré comme humain, c’est de pouvoir être humain.

Si on veut faire quelque chose pour les autres, autre que de les dominer /massacrer, c’est d’arrêter de les dominer /massacrer.

C’est de leur rendre leur pouvoir sur eux-mêmes et de les laisser vivre leur vie. 

Mais ils ne vont plus RIEN faire, ils ne vont pas répondre aux besoins, ils vont se foutre des autres.
Faux.

S’ils se foutent des autres, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-mêmes puisque vous n’avez fait QUE ÇA depuis des millénaires.
Ils sont TOUS morts du travail d’esclave que vous leur avez imposé depuis des millénaires.

Les faux besoins inutiles, vous leur avez imposé depuis des millénaires, avec votre économie inégalitaire.
Donc ils savent ce que c’est que de bosser à mort sous votre “meilleur des mondes” inhumain.
Et comme humain, ils sont capables de déplacer des montagnes si c’est pour le bien commun humain nécessaire et utile (ils le font bien pour décivilisation de domination qui est l’arme d’extermination de l’humanité.
Décivilisation de domination, c’est le suicide collectif de l’humanité par l’inhumanité).
Les seules bonnes conditions de vivre ensemble humainement, c’est l’égalité humaine et la Loi des 3 Articles en civilisation de relation humaine interactive bienveillante à 8 milliards, dont 4 milliards de femmes, totalement égale également.

“Humanité, Réciprocité, Humour” pourrait être la devise.

Mais vous les connaissez bien mal, les 8 milliards d’humain.e.s, pour avoir des idées aussi claires que fausses, bardées d’a priori d’esclavagistes.

C’est vrai que vous ne pouvez pas les connaître, vous voulez les dominer et pour cela être inhumain.

“On ne connaît que ceux que l’on apprivoise” dit le Renard dans Le Petit Prince.

Et vous, vous voulez absolument être Supérieur, ne pas avoir affaire à ces gueux /vilains… Vous ne les valez pas.

Az : “Tu fais ce que tu as à faire. Je fais ce que j’ai à faire”. “Tu ne m’en parles pas car ça me stresse”.

Alors, il faut que j’ose lui demander de faire ce que j’ai à faire,

quand elle me demande de l’aider à faire ce qu’elle a à faire, le ménage par exemple (domination réservée aux femmes, comme d’avoir un sac et non des poches, une tenue différente des autres femmes, d’être au service des autres, d’être considérée comme princesse dans ma prison, d’être dépendante de moi, de perdre son nom… et toutes ces sortes de saloperies).

11h48 — recopie des notes prises en allant chercher, en courant, la BD Philocomix pour Marc et Marie-Suzanne

On s’en fout du bien (mal acquis) de quelques-uns. Signé les 8 milliards d’humain.e.s

P.S. C’est utile, nécessaire, vital pour l’humanité

On se met en situation et on fait ce qu’il y a à faire.

C’est ça que Simone Weil appelle expérience humaine vécue.

La pensée, l’organisation, le décivilisation… de ceux qui ne pensent qu’à eux, on s’en fout !

En décivilisation de domination, on est assigné à un rôle de dominé qui donne au quêteur professionnel, puisqu’il est le mieux placé pour sentir son manque, sauf qu’il n’a pas les moyens d’y répondre puisque le quêteur professionnel est dominant à demander /exiger à sens unique = inhumain.

Tout humain est humain.

Tout humain n’a pas à jouer un rôle, il a à être humain et à vivre humain.

Sauf que depuis quelques milliers d’années, les inhumains les en empêchent et le leur interdisent.

Exprès pour les mettre en situation de dominé.

Salaud de dominants /inhumains.

Quand j’ai ces pensées humaines, les gens que je croisent ont un regard humain.

Ça se voit manifestement.

L’humain est contagieux.

Il suffit de lui sourire et d’être humain à égal.

Le dominant demande qu’on fasse attention à lui alors qu’il n’en a pas besoin, juste pour dominer.

Alors que lui, dominant, fait bien attention à ne faire attention à personne pour les dominer.

Non-réciprocité = 100 %.

14h04 —

Plusieurs émissions 

Le travail :

Annihilation de la pensée et de l’âme /esclavage /contact direct avec la vie /vidée de sa substance vitale /docilité de bête de somme résignée.

Exposée au malheur par ses expériences à l’usine et au champ.

Partager la vie quotidienne de ceux qui ne comptent pas ou pratiquement pas.

Ethnographique.

Dans son journal, elle partage des impressions vécues.

Effets de la fatigue,
de la peur,
de l’écœurement,
la honte,
l’humiliation,
stress de ne pas dormir assez,
de pas aller assez vite
ou la peur de ne pas être rentable,
de ne pas se sentir assez forte pour survivre à des journées qui lui paraissent sans fin.
Son journal est le témoin de qu’est-ce que ça veut dire devenir précaire, jusqu’au fond de son être.

Malheur : souffrant, perte ou peur de la perte des relations et des contacts, expérience de la destruction des conditions qui permettent d’être humain, jusqu’à la perte de la capacité à communiquer et à être compris (de toute façon les inhumains ne veulent RIEN entendre).

Le malheur enferme dans le silence.

Malheur = déraciné.

Au niveau social, politique, psychologique, physique.

Les limites sont différentes d’une personne à l’autre.

Le malheur est difficile à cerner puisqu’il fait perdre de la réalité = difficile de partager avec autrui son malheur.

Le malheur coupe des autres mais aussi de soi.

La pensée cherche à fuir le malheur.

C’est très rare et difficile que les malheureux soient vus et entendus.

D’où l’importance de l’expérimenter pour le comprendre. 

Dans le malheur, il y a une forme de déracinement.

Le travail ouvrier et paysan illustre le déracinement. En quoi ? 

Le travail non servile a la potentialité d’actualiser ce que l’humain peut de plus précieux, porter attention. Effets du machinisme qui n’est pas à la mesure de l’humain, qui ne respecte pas les limites du corps ou de la pensée :

monotonie,
cadence rapide,
rythme de blessures,
l’impossibilité de s’accomplir dans son travail.
Grande difficulté à cerner ce qu’on fait dans le projet.
Précarité, insécurité d’emploi, peur, épuisement… brise les contacts avec soi et avec les autres.
On parle peu de sa souffrance.
Car on en a honte. Aigri.
Regard de ceux qui comptent et qui dirigent (chaque humain compte ! Personne ne dirige un humain. Il se dirige tout seul).
Les ouvriers se soumettent au fait d’être bien peu de chose, de compter très peu.
Gestes précipités à cause du rythme ininterrompu de la machine.
Pas de temps d’arrêt.
Toujours aller plus vite.
Oblige à supprimer le temps où la pensée accompagne normalement le geste.
Le temps est déconnecté de l’expérience concrète.
Pourtant c’est comme ça qu’on donne un prix aux actes et aux gens. 

(Ceux qui veulent un GROS SUV, n’ont qu’à le construire eux-mêmes. Chez les humains, ce qu’on veut, on le fait soi-même. Même si on peut toujours avoir les conseils des autres).

Par rapport à Marx. De l’oppression ne peut surgir ni révolution ni liberté.

L’oppression peut entraîner révolte, mais la plupart du temps, soumission.

Elle est plus fidèle à Marx que lui ne l’a été envers lui-même.

L’homme cherche à s’étendre et à dominer les autres jusqu’au bout de ses possibilités.

Se restreindre, refuser de dominer alors qu’on en aurait la possibilité, c’est faire un acte de décroissance plutôt que de croissance et c’est pour Weil, un miracle = hors du monde = son Platonisme.

(La seule solution. D’autant que domination et inhumanité sont illégitimes).

Elle cherche les conditions matérielles qui favorisent la décroissance de soi et la réceptivité plutôt que l’expansion et la recherche de pouvoir.

(Sûr, on n’est pas que inhumain, on est aussi humain. Et le seul moyen que l’humain puisse exister, c’est de SUPPRIMER l’inhumain. Condition sine qua non = sinon RIEN.)

“Consentement à la mort, consentement à MA Loi du plus fort : le travail indispensable à la conservation de la vie = acte le plus parfait d’obéissance de l’homme” (à l’inhumain). 

Le travail doit être au centre de la vie spirituelle de la cité.

Pas de société démocratique tant que les gens auront des conditions de vie avilissante et dégradantes, des gens invisibles, inaudibles, qui ne comptent pas politiquement (on va les faire compter en 2022 par leur vote).

L’humain distingue le nécessaire du futile associé au prestige du rapport de forces.

Travail bien organisé et non précaire est liberté, accord pensée et action, aiguise l’attention = s’intéresser à autre que soi-même (= l’humain = à la fois soi-même et les autres).

Souffrance issue des rapports de force.

L’être humain limité et fini subit de la souffrance liée à sa nécessité. 

(Si on se contentait de ce qui est nécessité pour vivre, on n’aurait pas besoin de perdre sa vie pour satisfaire matériellement ses besoins. C’est parce que des inhumains définissent LES besoins qui ne sont pour eux que moyens de se la jouer prestige. S’ils veulent plus, ils font plus, ils la fabriquent leur voiture de luxe, de leur main. Ça va les calmer grave).

Souffrance liée au mépris social, à la désespérance, à la violence.

Travailler c’est être capable de penser ce que je veux faire.

Le travail aiguise la perception, favorise l’apprentissage, l’attention.

Domination c’est très douloureux et on préfère être inattentif.

Le moins de hiérarchie possible, le moins d’ordre possible. (facile, il suffit de payer moins l’organisateur que celui qui fait le boulot).

Milieu du travail le plus petit possible, pas un numéro parmi tant d’autres, une voix qui compte dans son travail.

Travail en sécurité.

Liberté de temps.

Pas peur de perdre son emploi (c’est lui qui choisit ce qu’il fait, puisque payé égal par orga centrale /locale).

Travail permet d’apprendre à porter attention. (être en interaction humaine).

Travail sans aliénation permet de sortir de soi pour être attentif à autre chose. (permettre à l’humain d’être humain pour vivre humain avec les autres).

Le travail aliéné fait sortir de soi par le bas. (celui qui veut organiser passe par tous les boulots. Celui qui a fait la petite main sait quoi améliorer et comment).

Loisir = fuite dans l’illusion. 

(pas de “perte de dignité”).

Le collectif ne se soucie pas des personnes les plus faibles (gouvernement, syndicat, professionnels de la parole prennent la possibilité de parler pour les malheureux avec leurs termes…). (on s’occupe d’abord des plus faibles, des humains, des femmes).

Chacun peut dire “stop! problème” et on le résout.

C’est celui qui a le problème qui dit ce qu’il faut faire /comment…).

Salaire en compensation à un salaire inhumain.

Il n’y a pas de compensation à la perte de soi.

L’argent ne supprime pas la cause à éliminer.

C’est rare qu’on prête attention aux personnes malheureuses.

Comment redonner une dignité au travail et au travailleur ?

Réintroduire l’idée de mesure.

Le travail doit permettre de porter attention à ce qu’on fait et à autrui.

Il faut une déconnexion de soi par le travail pour licencier nombre de personnes par un courriel.

Le travail permet la reconnexion au monde et à soi-même.

Naïveté dans son projet d’organisation du travail ? Est-ce réaliste ?

– C’est radical, repenser le prestige.

— écrit au dos d’un ticket carte bleue du 6/8/2021 = j’avais pas de papier, soit c’est un ticket du jour, soit des quelques jours précédents

Quand j’ai une pensée humaine d’égalité, les gens que je croise ont un regard humain. Ça se voit manifestement.

Le dominant demande /exige qu’on fasse attention à lui. Alors que pas besoin, juste pour dominer.

Alors que lui ne fait attention à personne pour dominer.

Assigné à un rôle : dominé /dominant.

Ou pauvre puisque ressent un manque.

Le dominant exige de faire même sans moyen.

Il a RIEN de plus.

S’il ne donne pas de moyen c’est qu’il n’en a pas.

Alors pourquoi il exige comme si on avait les moyens ?

Pour culpabiliser ?

Pour montrer qu’il est faussement supérieur ?

Parce qu’il le vaut bien ?

C’est un veau, sûr. (pardon les veaux. Surtout qu’un veau, c’est doux.

C’est pas veau le bon mot, c’est monstre /coq).

Tout humain est humain.

N’a pas à jouer un rôle.

Il a à être humain.

Et depuis des millénaires, on l’empêche d’être humain /on lui interdit d’être humain.

On s’en fout du bien de quelques-uns. Signé 8 milliards

C’est utile /nécessaire /vital d’être humain pour les 8 milliards.

On se met ensemble et on fait ce qu’il y a à faire.

(ajout du 21/09/2021 : et tous les big data pour favoriser la consommation /vente /enrichissement des Gros Inhumains qui les paye ?

Pourquoi on n’en parle que pour dire que ça consomme du carbone et qu’il faut limiter les mails ?

Mais c’est RIEN par rapport aux quantités astronomiques de données conservées juste pour vendre.

Argent perdu si on n’a pas la fièvre acheteuse comme moi et/ou si on n’a pas les moyens de jeter de l’argent par les fenêtres.

L’argent serait mieux employé à se soucier des 8 milliards au lieu de se soucier de la montagne de fric de certains dont ils ne tirent AUCUNE satisfaction.

Argent mal employé ne profite jamais.)

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